Quelles sont les origines des remontées d’humidité dans les murs de votre maison ?
Il existe 2 origines principales à l’humidité dans les murs d’une maison :
- L’humidité liée à des problèmes d’infiltrationnotamment due à des fissures infiltrantes (voir dossier fissure sur une façade).
- Les remontées d’humidité par le sol sont occasionnées par les mouvements des eaux souterraines (nappes phréatiques, rivières souterraines…). Ces mouvements de grandes masses d’eau génèrent des vibrations (appelées bande de fréquence) qui mettent en mouvement les fines particules d’eau qui remontent vers la surface (ces fines particules sont chargées en sel, nitrate et sulfate). Les remontées d’humidité sont donc un phénomène physique naturel qui provient des mouvements d’eaux souterrains lesquels génèrent des anomalies du champ magnétique terrestre.
Pour approfondir, voir dossier sur les remontées d’humidité ou remontées capillaires
ARASE BITUMEUSE : feuille souple à base de bitume, utilisée en maçonnerie pour éviter les remontées d’humidité. Avant les années 60, cette arase bitumeuse n’existait pas lors de la construction de la maison. C’est pourquoi les maisons construites avant cette période subissent souvent des remontées d’humidité.
ASSÈCHEMENT DES MURS : Elimination ou évacuation d’humidité indésirable dans un mur. Il existe plusieurs procédés d’assèchement des murs : par crème hydrophobe ou par hydrofugation de masse cristallisante (voir vidéo traitement de l’humidité). Ces procédés dépendent de la nature du mur, qu’il soit creux (brique ou parpaing) ou dense (galets, pierre…).
CAPILLARITÉ (phénomène de) : phénomène de remontée d’un liquide dans un matériau poreux. La remontée d’humidité sur un mur est comparable à l’effet d’un sucre posé sur un fond de café dont ce liquide remonterait dans le sucre. Dans ce cadre et selon la densité du mur, l’humidité peut remonter jusqu’à plus d’un mètre par rapport au sol et peut affecter aussi bien l’extérieur que l’intérieur de la maison.
CHAMPS GEOMAGNETIQUES NATURELS : les mouvements des masses d’eau souterraine perturbent le champ magnétique terrestre et provoquent les remontées d’humidité. Pour contrer ces champs magnétiques naturels et empêcher les remontées d’humidité, plusieurs procédés d’asséchement magnétique sont possibles (l’électro-osmose inversée, procédés d’assèchement actifs et procédés d’assèchement passifs).
L’ELECTRO-OSMOSE INVERSEE ACTIVE : ce procédé permet d’agir contre les champs électro-magnétique par la mise en place d’électrode en haut et en bas des murs à traiter en générant une source de courant continu entre les électrodes.
LES PROCEDES D’ASSECHEMENT ACTIFS : ce procédé permet d’agir contre les champs électro-magnétiques à l’aide de boitiers branchés sur le secteur et placés sur les murs humides. Ils génèrent des ondes de basse fréquence qui empêchent l’eau de monter par capillarité.
LES PROCEDES D’ASSECHEMENT PASSIFS : permet d’agir contre les champs géomagnétiques à l’aide d’un boitier non branché qui créé un contre champ électromagnétique qui repousse l’humidité (ce phénomène ressemble à celui constater lorsque l’on rapproche 2 aimants)
CLOQUAGE DU REVETEMENT : décollement localisé du revêtement qui prend la forme d’une cloque ou d’une boursouflure.
CREME HYDROPHOBE : afin d’arrêter l’humidité ascensionnelle dans des murs pleins ou denses, l’application par injection d’une crème dans les murs à prouver son efficacité. A son contact, l’humidité se cristallise quel que soit la densité des matériaux.
COUPURE DE CAPILLARITÉ : afin d’empêcher une remontée d’humidité, réalisation d’une insertion de matière sur la partie basse d’un mur qui va créer une barrière étanche sur l’épaisseur du mur (voir chantier 27/11/2021 Grand Champs les Fontaines).
EFFLORESCENCE : Il s’agit d’un dépôt, d’aspect souvent blanchâtre, qui est dû au phénomène de cristallisation des sels solubles sur la surface du matériau après évaporation de l’humidité.
ÉTANCHÉITÉ D’UNE FAÇADE : capacité d’une paroi à ne pas laisser pénétrer l’eau dans tous ses états (infiltration d’eau, vapeur d’humidité…). Attention à ne pas confondre étanchéité et imperméabilité ce qui n’a pas les mêmes conséquences sur la protection des façades. L’imperméabilité laissera passer les vapeurs d’air humide alors que l’étanchéité bloquera tout échange d’air ce qui enferme l’humidité.
FRANGE D’EVAPORATION : zone d’évaporation des remontées d’humidité dans les murs de la maison qui se traduit par la présence de sels à une hauteur indéfinie. La hauteur de cette frange est variable en fonction des matériaux de construction et de l’humidité dans les sols.
HUMIDIMÈTRE : appareil qui mesure l’humidité d’un matériau (pierre, béton, parpaing bois…). Cet outil est indispensable pour contrôler le taux d’humidité d’un support. Au-dessus d’un certain taux, il n’est pas possible de peindre sous risque de cloquage du nouveau revêtement.
HUMIDITE DE MASSE : Il s’agit de l’humidité présente dans le cœur d’un mur. Dans ce cas, les fondations de la maison sont directement touchées par l’humidité du sol laquelle remonte verticalement par capillarité. Si cette cause est confirmée, un traitement de l’humidité par procédé d’assèchement des murs par hydrofugation de masse est une solution durable.
HUMIDITE DE SURFACE : Il s’agit de l’humidité présente à la surface des bas de mur. Dans ce cas, il n’y a pas de remontées d’humidité par les fondations. Le plus souvent, l’humidité remonte par l’enduit (nature très poreuse) qui est soit en contact direct avec le sol soit par un excès d’humidité localisé sur les bas de murs (projection de l’eau de pluie, mauvais drainage, présence de végétation…). Une solution est la réalisation d’un cordon d’étanchéité (voir chantier 27/11/2021 Grand Champs les Fontaines).
HYDROFUGE SUR FAÇADE : produit non filmogène permettant une résistance à l’absorption d’eau des matériaux poreux (tuiles, béton, briques, pierre…). Totalement incolore, il n’altère pas les qualités mécaniques des matériaux et ne nuit pas à leur esthétique.
HYDROFUGATION DE MASSE CRISTALLISANTE : dans des murs creux, la solution la plus efficace est l’injection de liquide hydrophobe qui cristallise au contact de l’humidité. L’application de ce procédé se fait par l’intermédiaire d’un injecteur de liquide couplé d’un compteur de passage (voir chantier NANTES).
POROSITÉ DU SUPPORT : propriété d’un matériau présentant des pores, celui-ci est donc perméable.
PULVÉRULENT : matériau dont les éléments ne présentent plus aucune cohésion (état de poudre).
SALPÊTRE : auréoles ou traces blanchâtres présentent sur le soubassement des façades. Le salpêtre est du nitrate de potassium, celui-ci est contenu dans les sols et les joints de maçonnerie. Il migre par capillarité à la surface des crépis puis cristallise en s’évaporant.